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14/10/2013

« UNE HIRONDELLE FAIT MON PRINTEMPS. »


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Hirondelle qui fait mon Printemps,

Fille aux noirs cheveux, aux yeux bleus papillons,

Tu enivres nos nuits blanches,

Le soleil sous tes paupières closes irradie

 

Tutrice de nos nuits,

Je t'enlace de mes bras conquérants,

Grâce à Toi, nous flottons au dessus de notre lit,

Livrés et délivrés

 

Ta bouche,

Petit fruit pulpeux rouge,

Offrande coquine,

En parfaite mendiante réclame mes lèvres

 

Bourgeon candide, Tu es un Amour d’écolier,

Tes yeux domptent mes heures,

Ensemble, il nous faut chaque jour réinventer la Tendresse

 

Là où l’eau devient la Lumière,

Nos mains se croisent,

L’air, la terre et le feu sont nos enfants

 

.


Je tiens ton visage dans mes mains et je l’embrase,

Je suis le trait filant sur ta peau,

J’y dessine des routes nouvelles

 

Quand tu ouvres ton corsage,

Je suis éperdu de détresse,

C’est le commencement d’une caresse

 

La nuit est infinie,

Je t’aime sans compter,

Dans la paume de ta main se lie notre destin

 

© Jean DORVAL, le 14.10.2013, pour LTC Poésie.


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30/04/2013

« LE CHANT DE LA ROCHE. »

 

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 © Photo ci-dessus : http://www.maxisciences.com/%E9toile/75-des-etoiles-auraient-une-compagne_art25950.html


D’après « Le chant de la cloche » de Friedrich Schiller (1759-1805).

 

Le moule d'argile qui prend l’emprunte de nos âmes

Est scellé dans la terre charnelle

Nous sommes à l'œuvre, belle Compagne,

A l’ouvrage de concert sur nos deux corps

 

La bénédiction vient d'en haut

 

Nos cœurs méditent l’Extase partagée

Que de nos mains nous exécutons volontiers

Nous prononçons ensemble des sermons

Qu’un passage à la flamme vive rend inviolables

 

La roche que nous formons

Forgée dans le sein de la Terre

Atteste de notre Union

Elle est gravée jusqu’à la fin des Mondes

 

Notre envolée triomphante

Gonfle les voiles du temps

Notre matin doré

Suit ainsi l’impétueux courant de la Vie

 

 © Photo ci-dessus : http://pokland-isshu.forumgratuit.org/t222-gimp-intermediaire-tuto-sign-cadre-original


Tu es Femme envoûtante

A l'éclat de fraîcheur, au regard pudique,

Au visage timide qui m’intimide

 

Tu es une vague de désir non contenue

Qui me saisit

Je rougis de plaisir à ton apparition

Et je te pare des plus belles fleurs du vallon

 

Ô tendre soupir, ô bel espoir,

Mon jeune Amour

Il est temps de fusionner,

D’allier la douceur à la force

 

Le cœur répond au cœur,

Le printemps, l’été invitent aux fêtes nuptiales

A ce moment précis, l’Homme plante et crée la Vie

Et les moissons, pareilles à des vagues ondoyantes, font son orgueil

 

Joyeuse est la puissance du feu,

Quand l’Homme la dirige, la câline

Quand il fertilise la Fille Libre de la Nature

Tumultueuse vapeur nue dans les airs !

 

La colonne de flammes qui t’enveloppe

Ma jolie braise insatiable

Roule en crépitant, de distance en distance,

Grandit avec la rapidité d’un torrent de lave

 

L’atmosphère brûlante,

Comme la gueule d’un haut fourneau,

Rend la nuit qui arrive en mugissant

Aussi brillante que le jour,

Affole notre flamme pétillante

Et les feux follets qui s’agitent sans crier gare

 

© Photo ci-dessus : http://kiketcadou.canalblog.com/archives/2012/10/27/25433597.html

 

Nous confions l’œuvre de nos mains aux entrailles du sol

Comme le laboureur blottit ses semences dans la Terre

 

Ma Chérie, je me nourris à ton sein sans discontinuité

 

Quand la lumière des étoiles brille,

En bons ouvriers, libres de tout souci,

Laissons sonner l’heure de la joie partagée

Et après la moisson courons à la danse

 

Rassemblons-nous autour de la Lumière

Honorons notre Amour

Douce paix, parfaite communion !

 

Le bronze embrasé éclate de lui-même

Et de toutes parts, se répand en rivière de feu

Dans son aveugle fureur, il s’élance avec le bruit de la foudre,

Déchirant la terre qui l’entoure

Et pareil aux gueules de Vulcain

Vomit des gerbes incandescentes qui nous consument

 

Là où règne notre passion dévorante,

Là seulement, l’œuvre pure peut s’accomplir

Là où l’étincelle a longtemps couvé

Là seulement, le gémissement de l’air transforme tout en instrument de paix

La Galaxie toute entière, elle-même, nous enveloppe

 

Dieu a béni notre ouvrage

Et au milieu coule le métal en fusion

Pur comme une étoile d’or

 

 © Photo ci-dessus : http://www.volcans.info/octobre_2004.htm


Viens ma Compagne ! Formons le cercle !

Liés par l’affection,

Consacrons notre œuvre pacifique

Élevée au-dessus de la vie terrestre

Et planons sous la voûte du ciel azuré

 

C’est en nous balançant près des astres

D’une seule voix céleste,

D’une voix suprême, comme celle des planètes,

Que tout en marchant, nous louons le Créateur

 

© Jean DORVAL, le 29.04.2013, pour LTC Poésie.

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15/04/2013

« LE VENT POETE. »

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© Photo ci-dessus : FLÁVIA VITRALLI www.olhares.com

 

Je suis le vent poète

Rien ne peut arrêter ce sentiment

Je souffle sur ta destinée

Comme une caresse sans limite

 

Humectant ma plus belle plume à l’encre de tes lèvres

Je compose sur tes lignes harmoniques une symphonie de rêve

Quelques pensées révélées ondulent sur ta peau du bout des doigts

Ton parfum sucré m’enivre, me fait revivre

 

Je suis le vent poète

Rien ne peut arrêter ce sentiment

Je souffle sur ta destinée

Comme une caresse sans limite

 

Quand tu es dans mes bras

Je me perds au plus profond de tes yeux verts

Respirant ta chevelure châtain

Je te goûte sans scrupule, après un tendre prélude

 

Je suis le vent poète

Rien ne peut arrêter ce sentiment

Je souffle sur ta destinée

Comme une caresse sans limite

 

Aux sources de ta respiration

A l’origine des battements de ton cœur

A l’écoute de la vie coulant dans tes veines

Je suis en toi et tu es en moi, mon âme sœur

 

Je suis le vent poète

Rien ne peut arrêter ce sentiment

Je souffle sur ta destinée

Comme une caresse sans limite

 

© Jean Dorval, le 30 juin 2008, pour LTC Poésie.

 

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12/04/2013

LTC POESIE & PAUSE "RENAISSANCE"...


DE MELIN DE SAINT-GELAIS (1491-1558) :

"PAR L'AMPLE MER..."

Par l'ample mer, loin des ports et arènes
S'en vont nageant les lascives sirènes
En déployant leurs chevelures blondes,
Et de leurs voix plaisantes et sereines.
Les plus hauts mâts et plus basses carènes
Font arrêter aux plus mobiles ondes
Et souvent perdre en tempêtes profondes ;
Ains la vie à nous si délectable,
Comme sirène affectée et muable,
En ses douceurs nous enveloppe et plonge,
Tant que la Mort rompe aviron et câble,
Et puis de nous ne reste qu'une fable,
Un moins que vent, ombre, fumée et songe.

ET ... "QUAND LE PRINTEMPS."

Quand le printemps commence à revenir,
Retournant l'an en sa première enfance,
Un doux penser entre en mon souvenir
Du temps heureux que ma jeune ignorance
Cueillit les fleurs de sa verte espérance.

Puis, quand le ciel ramène les longs jours
Du chaud Été, j'aperçois que toujours
Avec le temps s'allume le désir
Qui seulement ne me donne loisir
D'aviser l'ombre et mes passés séjours.

Puis, quand Automne apporte le plaisir
De ses doux fruits, hélas, c'est la saison
Où de pleurer j'ai le plus de raison,
Car mes labeurs ne l'ont jamais connue :
Mais seulement, en ma triste prison,
L'Hiver extrême ou l'Été continue.
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ET DE JOACHIM DU BELLAY (Ami de Ronsard) (1522-1560) :

"COMME LE CHAMP SEMÉ..."

Comme le champ semé en verdure foissonne,
De verdure se hausse en tuyau verdissant,
Du tuyau se hérisse en épi florissant
D'épi jaunit en grain, que le chaud assaisonne ;

Et comme en la saison le rustique moissonne
Les ondoyants cheveux du sillon blondissant,
Les met d'ordre en javelle et du blé jaunissant
Sur le champ dépouillé mille gerbes façonne ;

Ainsi de peu à peu crût l'empire romain,
Tant qu'il fut dépouillé par la barbare main,
Qui ne laissa de lui que ces marques antiques,

Que chacun va pillant; comme on voit le glaneur
Cheminant pas à pas recueillir les reliques
De ce qui va tomber après le moissonneur.

 

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« DANSE AVEC MOI CETTE NUIT… »

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© Photo ci-dessus : http://www.demars.eu/wordpress/wp-content/img_2573.jpg

 

Danse avec moi cette nuit

Comme si c’était la première fois

Un peu, beaucoup, passionnément…

 

Danse avec moi cette nuit

Comme si nous étions seuls au bord du gouffre

Suspendus sur un fil au dessus du désert

 

Danse avec moi cette nuit

Comme si nous ne voulions plus jamais nous quitter

Uniquement pour nous offrir l’un à l’autre

 

Danse avec moi cette nuit

Comme si le temps rythmait nos deux cœurs

Pour tout se dire, pour tout se redire

 

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© Photo ci-dessus : http://a21.idata.over-blog.com/406x600/0/58/78/24/004--patrick-l-ewicki---tango-02.jpg

 

Danse avec moi cette nuit

Comme deux passagers se redécouvrant dans la foule

Simplement pour se faire tourner la tête

 

Danse avec moi cette nuit

Comme pour essayer de toucher l’Infini

Par pure élévation renouvelée

 

Danse avec moi cette nuit

Comme un come-back amoureux permanent

Sur le tempo d’un piano

 

Danse avec moi cette nuit

Comme un duo fait sur mesure

Ma Love Interprète

 

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© Photo ci-dessus : http://www.yaduwap.com/imgusers/792.jpg

 

Danse avec moi cette nuit

Comme si c’était la dernière fois

Un peu, beaucoup, passionnément…

 

© Jean Dorval, le 26 juin 2010, pour LTC Poésie.

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28/03/2013

« JE REVIENDRAI TE VOIR CE SOIR… »

 

 

A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...


Partage de sentiments

Rêve d'une nouvelle Eternité

Abandon de soi à l'Autre


A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...

 

L'Amour en retour sur investissement

Se croquer du regard, afin de faire durer le plaisir

Vivre chaque instant d'un constant renouvellement

 

A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...


Se sourire en s'embrassant

S'effleurer des cils

Parcourir nos corps d'un geste mal assuré, comme au premier jour

 

 

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© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2218/2274679982_3bc9ba7b35...

 

A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...

 

Pour de si beaux yeux

Faire le tour de la Terre, sans toucher terre

Devenir un Icare qui finalement atteint le Soleil


A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...


Ecrire des "Graffitis (Souls)" à la Brassaï

Pour déclarer sa flamme sur tous les murs publics

Etre ivre l'un de l'autre, et se le dire...


A la tombée de l'Astre Divin

Au moment où ta peau est ton unique vêtement

Je reviendrai te voir...


 

© Jean Dorval, le 25 mai 2010, pour LTC Poésie.

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30/05/2012

« VEUX-TU ETRE MA MUSE ? »

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© Photo ci-dessus : http://farm3.static.flickr.com/2326/2406388188_3aa801040b.jpg

 

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

 

Sur ta peau sucrée-tabac blond,

J’inscris du bout des doigts le mot « Désir »

Sur tes lèvres de "Miss D" (deux petits fruits rouges et pulpeux),

Je dépose une offrande unique : un baiser gourmand !

 

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

 

Tout au long de ton cou-rêveur,

Je fais descendre une cascade de petits frissons,

Faisant fondre ton regard qui se perd dans le mien

Tout au long de ton dos-majeur,

Je fais glisser une vague électrique,

Faisant naître sur ton visage un sourire indélébile,

Véritable soleil levant qui me ravit

 

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

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© Photo ci-dessus : http://www.mabellephoto.com/la-petite-robe-noire-feminin-4b4c00B650.jpg

 

Quand tombe ta robe noire légère,

Je suis à la source de la Vie, de ta Vie

Quand je remonte tes espaces infinis, ta Voie Lactée,

Entre ondulations et mixage de sensations

Nous dansons l’un en l’autre, l’un pour l’autre, un Gerbera rouge pourpre entre les dents

 

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© Photo ci-dessus : Jean Dorval/LTC 2010

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

 

Quand tu as peur et que tu prends mes bras pour seul refuge

Je sais que la Vie à un sens

Quand tes attentes sont comblées

Rassuré, enfin, je respire !

 

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

 

Je veux te conquérir à chaque rencontre

Veux-tu être ma Muse à répétition ?

Te rencontrer autant de fois que nous le souhaitons…

Pour m’occuper de toi, comme tu aimes !

 

Sur le chemin de l’Aveu

Je te souffle à l’oreille un secret,

Un vœu en 3D à partager à 2 :

« Veux-tu être ma Muse ? »

 

© Jean Dorval, le 30 juin 2010, pour LTC Poésie.

 

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11/06/2010

LEPOLSK MATUSZEWSKI : UN ARTISTE PEINTRE PLASTICIEN DONNANT DANS L'ABSTRACTION LYRIQUE (plus communément appelée) ACTION PAINTING !

 

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Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI, vous êtes passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Vous affirmez votre talent en faisant une première peinture gestuelle, et consacrez la majorité de votre enfance à l'illustration (à la mine de plomb notamment), à la peinture et à la sculpture, puis vous vous orientez vers les arts plastiques. Vous suivez un cursus scolaire classique du cours préparatoire jusqu'au collège, puis êtes admis au concours d'entrée du Lycée Technique Professionnel Saint-Vincent, afin de pouvoir entreprendre une filière scolaire artistique. Aussi, cela ne surprend personne que, en tant que passionné de l'image et des émotions qu'elle véhicule, vous fassiez des études sur l'illustration, et que vous rentriez dans des écoles de création de graphisme publicitaire et d'art appliqué, où la photographie et l'audio-visuel deviennent de nouvelles passions, parallèlement auxquelles vous continuez la sculpture et l'art plastique.

En 1989, Lepolsk, novateur par nature, vous réalisez une série d'esquisses auto-biographiques intitulée « Les Bonhommes ». Ces auto-portraits, issus du cadre scolaire, ont joué un rôle très important dans votre cheminement artistique. Ce sont en fait des dessins « hybrides », regroupant un mélange de techniques (encres, pigments et sanguines) et de matériaux (films plastiques généralement utilisés en photogravure, contrecollés et papiers spéciaux pour graphiques aux feutres). Les couleurs « chaudes » se fondent aux ambiances dites « froides », les formes et les compositions graphiques se révèlent dans l'esprit d'une planche de BD.

 

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En 1990, vous devenez plus figuratif. Vous œuvrez à partir de formes en bulles (on retrouve là encore l'influence de la BD), en travaillant vos fonds et grâce à un jeu de couleurs. Par la même, les influences musicales et littéraires, des Cure et d'Edgar A. Poe, font corps avec vos réalisations. A la suite, vous vous obstinez à découvrir de nouveaux mélanges de pigments, ainsi que les matériaux variés nécessaires à vos créations plastiques.

En 1992, vous êtes dans votre période dite des « Miroirs », une série de tableaux où vous mettez en scène votre propre histoire, entre fiction et réalité. Ces toiles s'apparentent à une véritable mise à nu cérébrale, un de vos thèmes de prédilection. Vous cherchez à y traduire vos divers états d'âme, mais aux couleurs de la Terre. Ce rapprochement avec Mère Nature est d'ailleurs un élément essentiel de votre exposition du moment. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les matériaux et les techniques utilisés sont « inédits ». Le mélange des matières comme le sable, l'or, le sel marin, la cire, les épices culinaires, les fragments de roches volcaniques, le cuivre, le zinc et l'argile ajoutés à des pigments, donne une note très particulière à vos œuvres, et fait de vous un véritable découvreur de contrastes. Une nouvelle occasion qui vous permet de dévoiler les oppositions entre « humeurs froides » et « couleurs chaudes ». Parallèlement, créateur plus que jamais, vous menez une recherche artistique sur l'image et sa capacité à transfigurer l'irréel. Une sorte d'autoportrait qui présente, alors, les reflets abstraits des différentes visions que vous avez de vous-même.

Toutes vos créations expriment, sur le fond comme sur la forme, un léger caractère ésotérique. C'est pourquoi la presse vous surnomme : « Le peintre des ombres et des lumières ». Des toiles qui soudainement deviennent des métaphores visuelles cherchant à heurter la sensibilité des visiteurs. Ce travail sur le psychisme éveille vos pensées profondes et une tendance à « reverser la définition de l'art abstrait ».

 

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L'art « Innabstrait » (terme qui défini le travail d'Asylum-Art Création, un groupe de peintres-amis) serait le terme le plus approprié pour cette nouvelle exposition... Cette collaboration artistique induit automatiquement les notions de « comment faire de son rêve la métaphore de sa réalité ? » et comment « Ordonner l'émotion des pensées par la métaphore, figer l'instant, la naissance, l'essence même, en les ordonnant de telle façon qu'elles apparaissent encore plus désordonnées... » Un peu contradictoire cela non ???

Les formes, lignes fortes et les structures essentielles conservées d'un paysage ou objet quelconque n'existent plus. Vous nous présentez, ainsi, librement les visions de vos pensées. Une œuvre qui en contient plusieurs et invite le spectateur à découvrir ce mécanisme pictural par reliefs, en fonction du placement par rapport au tableau.

 

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En 1999, le second thème « Asylum » voit le jour... Cette Série se révèle comme la suite des « Miroirs »... Plus aboutie encore, plus profonde, plus technique aussi à propos de la recherche des matériaux ! Vous travaillez cette fois-ci sur de plus grands formats de tableaux. Les éléments comme le sable, l'argile, l'or et le cuivre sont toujours présents. Vous vous prenez pour un véritable alchimiste du pinceau. « Asylum », c'est une forme « d'homologie* psychique » (*terme publicitaire qui signifie une image dans une image, et qui se répète de façon redondante), masquée par les couleurs et par l'équilibre graphique. Les reliefs de matières représentent toujours des formes, des visages, des personnages et des scènes uniquement visibles selon l'orientation de la lumière vers la toile par effet d'ombres ou en fonction des différents placements du visiteur par rapport au tableau. Vous travaillez sur ces tableaux à l'aide de lumières artificielles... puisque vous peignez de préférence la nuit ! Et selon l'orientation de ces sources lumineuses, les reliefs prennent des dimensions et des couleurs très particulières. Il est très difficile de prendre des photographies de ce genre de toiles, car chaque angle de vue diffère en fonction des reliefs de peinture et du placement de l'objectif...

En 2008, vous exposez vos tableaux du thème « Ignis Anima » dans la magnifique bâtisse de La Maison Rabelais de Metz, au Luxembourg et dans le Nord-Est français. Dans la foulée, vous investissez le restaurant Messin le Romarin, en métamorphosant sa décoration intérieure pendant deux mois. La presse parle alors de vous : articles de presse dans Le Républicain Lorrain et Metz-Magazine, reportage sur la chaîne M6. Votre travail d'Innovateur en mouvement perpétuel vous fait entrer dans la légende, la vôtre, celle d'un artiste pas comme les autres, dont on apprécie assurément la démarche artistique si particulière. Une exposition au CCMQ de Metz fera suite, puis en 2009, vous êtes lauréat du concours de peinture « Nouveaux Talents de la Peinture 2009 ». La même année, vous recevez également le Prix Art Majeur Silver Award pour la qualité et le contenu de votre blog artistique, ainsi que le 1er Prix du Concours Artwindow sur le thème « destruction », avec le tableau « 1000 ANS » (Galerie Ignis Anima). Pas à cours d'idées, vous créez dans le feu de l'action le concept d'exposition chez les particuliers qui rencontre un succès inattendu, et les EXPO'APPARTs qui permettent de venir vous rencontrer dans votre atelier et de découvrir votre travail en direct.

 

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L'année 2010 est le début d'une période de renouveau pour vous, Lepolsk. Vous donnez dans les explosions de couleurs et de matières, dont se dégage, encore et toujours, une forte énergie heurtant la sensibilité des amateurs, tant en atelier qu'en performance publique. Et comme vous le dites si bien : « j'essaie de détourner et de diriger la peinture d'abstraction gestuelle appelée ACTION PAINTING en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière en quelques sortes... Ou plus simplement MA Vision de l'art ! » Actuellement, vos deux expositions remportent un franc succès. Elles se tiennent au LOFT où vous êtes en duo avec les sculptures de P.°Flickinger, du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, et dans les murs de la Chapelle Sainte-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d'Enfer...(1)


QUELQUES QUESTIONS A L'ARTISTE...


LTC : C'est quoi un « Artiste peintre plasticien » ? Pouvez-vous nous expliquer ce qu'est « l'Action Painting Abstraction Lyrique » ?

LM : Un artiste peintre plasticien est un créateur qui utilise des matériaux et supports différents pour une même œuvre incluant ainsi des techniques mixtes d'expression. Le mélange de l'argile et du sel constituant la base matérielle de mes toiles témoignent de cette approche plastique. Certains de mes tableaux, dont la déformation du châssis est volontaire, sont le fruit de cette mixité dans les matériaux utilisés. Vous les découvrirez lors de mes expositions prévues pour 2011.

L'action painting est tout simplement une technique qui est souvent associé à un mouvement d'art, mais je préfère le terme « technique » qui évoque un travail de gestuelle, de psyché. Mon corps devient l'outil qui sert à transposé un état psychique, émotionnel, impulsif vers mon support, la toile. Puis s'instaure au fur et à mesure de la création un dialogue rapide entre la peinture, les couleurs, les formes et le peintre. Le résultat final de l'œuvre en est cette seule et unique trace. J'apprécie le processus de création partagée avec un public, l'art est visuel et ne s'arrête pas au mur de mon atelier !

 

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LTC : Vous avez croisé récemment, par hasard, en installant vos tableaux au « Loft » de Metz, Laurent Le Bon, le Directeur du Centre Pompidou-Metz, qui était en train de déjeuner... Il était surpris et a pu donc voir (sous papier bulle) votre tableau « Pompidou-Metz ». Avez-vous depuis pu le recontacter, afin d'essayer de faire connaître votre Art ? Et si oui, quand vous voit-on exposer dans le nouveau temple lorrain et international de l'Art Contemporain ?

LM : Comment le savez-vous ?

LTC : Un bon journaliste a ses sources...

LM : Oui, c'est vrai, Laurent Le Bon a entrevu ce tableau prêté au « Loft », où plusieurs autres tableaux sont aussi installés, en permanence et par roulement. Nous avons pu nous présenter l'un à l'autre à cette occasion, mais je n'ai pas été recontacté depuis. Quand à exposer mes peintures au Centre Pompidou-Metz où y faire une performance, j'en serais ravi. D'ailleurs, quel artiste ne le serait pas ? C'est à son Directeur Laurent Le Bon d'en décider. Mais, mon travail ne se résume pas à un seul tableau...

LTC : Quelle est votre œuvre préférée au Centre Pompidou-Metz en dehors de « Number 26 A, Black and White, 1948 » de Jackson Pollock ?

LM : L'exposition « Chefs-d'œuvre ? » est pluridisciplinaire, elle offre un magnifique éventail sur l'Histoire de l'Art. J'attends de découvrir des expositions thématiques plus ciblées. Mais de part mon expression artistique, mes préférences iraient vers les créateurs abstraits, d'abstraction lyrique et d'art gestuel intuitif.

 

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LTC : Avez-vous visité le tout nouveau musée de Luxembourg Ville la Villa Vauban ? Ce lieu magique a réouvert ses portes au public le 02 mai dernier, après une réhabilitation très réussie, et avec une expo, qui prendra fin le 31 octobre prochain, au titre évocateur : « The Golden Age Reloaded. La fascination de la peinture néerlandaise du XVIIème Siècle »... des collections issues de la Villa Vauban et du Rijksmuseum d'Amsterdam.

LM : Je ne suis pas encore rendu dans ce musée, mes expositions personnelles simultanées ne m'ont pas permis cette visite. J'exposerai très prochainement au Luxembourg. Je profiterai de cette occasion pour découvrir ce nouveau patrimoine artistique luxembourgeois.

LTC : Pourquoi affectionnez-vous tant le Bar-Galerie « O Petit Bo Bourg », situé 62 Rue Mazelle à Metz (57) ? Est-ce la proximité du Centre Pompidou-Metz qui vous fait rêver, ou est-ce tout simplement un lieu qui a selon vos préférences un supplément d'âme ?

LM : J'apprécie ce lieu car il y règne une ambiance « artistiquement humaine ». Une exposition personnelle y est prévue pour cette fin d'année 2010, avec certains travaux inédits ! Vous y serez ?

LTC : Le rendez-vous est pris ! Merci Lepolsk pour avoir confié votre actualité artistique aux lecteurs d'LTC.


© Propos recueillis par Jean Dorval pour LTC Arts.


INFOS PLUS : Le site internet de Lepolsk MATUSZEWSKI :

http://lepolsk.blog4ever.com

Notes :

(1)        Inspiré d'une biographie réalisée par Fabien MATUSZEWSKI, écrivain et parolier.

07/06/2010

EURYDICE REINERT CEND, POETESSE, DEFENSEUSE DES DROITS DES FEMMES ET DE L'AMOUR AU PLUS-QUE-PARFAIT !

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Photo ci-dessus (la très belle Eurydice à la dédicace...) :

© Jean Dorval pour LTC


LTC : Bonjour Eurydice Reinert Cend, nous sommes dans le cadre prestigieux de l'Eté du Livre 2010, le rendez-vous littéraire messin incontournable. Vous êtes venue y promouvoir vos ouvrages. Aussi, je vous remercie de bien vouloir vous présenter aux lecteurs d'LTC, puis j'aimerais que vous parliez de votre œuvre littéraire et que vous me disiez pourquoi vous êtes devenue « écrivain », et non pas « écrivaine », un terme que vous n'aimez pas...

ERC : Bonjour et merci de me recevoir. Et bien tout d'abord, je suis poétesse, car j'ai l'âme poétique avant toute chose. Mais, je suis aussi romancière, essayiste et conteuse. Je suis devenue écrivain, tout simplement, parce que j'ai commencé par beaucoup lire. Et à force de lire, j'ai eu également envie d'écrire, de parler de la vie de façon à intéresser les gens, et également à pouvoir faire passer des messages sur des sujets qui me touchent profondément, et qui me sont chers. Par exemple, je dénonce les injustices et les difficultés de la vie, mais prône aussi la beauté de cette même vie.

LCT : Quels genres d'injustices dénoncez-vous ?

ERC : Je suis très sensible aux violences faites aux femmes. Le droit d'aimer est un de mes chevaux de bataille. Malgré les épreuves, j'explique qu'il faut toujours chercher à surmonter ses propres difficultés relationnelles, toujours essayer de se surpasser, afin d'être en quête du meilleur chez l'Autre.

LTC : Pensez-vous que les violences faites aux femmes sont une constante de l'Histoire de l'Humanité ou est-ce un phénomène plus récent ?

ERC : Malheureusement de nos jours, avec la difficulté qu'a l'homme à pouvoir s'identifier dans un rôle masculin type, et bien nous nous retrouvons dans un climat de violence extrême. Le cliché social est si bouleversé, que l'homme a du mal à se positionner par rapport à la femme, puisque de nos jours la femme travaille, est soi-disant l'égal de l'homme...

LTC : a son indépendante financièrement aussi...

ERC : Absolument ! En théorie tout va bien, mais, en pratique il y a encore un très gros travail psychologique à faire, afin que l'homme se sente bien dans sa peau, d'autant plus qu'il n'a plus à faire vivre seul le foyer, mais juste à devenir le partenaire de sa compagne. A ce propos, je pense qu'il reste encore beaucoup de chemin à parcourir... à l'image de ces célébrités qui s'en prennent à leurs femmes ou compagnes d'un soir... et dont on entend parler dans les média. Ces hommes, là, font perdurer un symptôme social qu'il faudra arriver à moment donné à endiguer, grâce à la communication, la prévention, l'éveil, etc. A l'inverse, force est de constater, qu'il y a de plus en plus d'hommes qui deviennent sensibles à cet autre regard qu'il convient désormais de poser sur la femme, et qui la valorisent en tant qu'être humain à part entière. Cela leurs apportent énormément à tous points de vue.

LTC : Un récent sondage dénonçait le fait que 90% d'hommes ne faisaient rien à la maison... Ce qui laisse à la postérité 10% d'hommes « bien éduqués »... N'est pas finalement la faute des pères ou des mères qui dès le début éduquent mal leurs enfants en ne leurs apprenant pas à participer aux tâches ménagères ?

ERC : Malheureusement dans un foyer, dans un couple les rapports sont très, très complexes. La maman a beau vouloir bien éduquer son ou ses enfant(s), s'il y a derrière elle, en permanence, un papa dont l'autoritarisme empêche la transmission de ces valeurs, et bien elle n'aboutira à rien. Dans un couple, l'éducation se fait ensemble. Quand on est deux à parler d'une même voix, le résultat est beaucoup plus constructif. Je pense que le manque d'éducation de certains hommes provient principalement du conflit subsistant entre les parents...

LTC : Si on se réfère à ce sondage précisant que 10% seulement des hommes participent aux tâches ménagères et à ce que vous dites, il y aurait 90% d'hommes autoritaires... et donc 90% de femmes ne pouvant pas transmettre des valeurs saines...Ce n'est pas très réaliste !

ERC : Je ne crois pas que l'on puisse voir cela ainsi... Vous savez dans la vie, quelques soient les valeurs que l'on a envie de transmettre, et en tenant compte que chaque enfant a sa propre sensibilité, on arrive au résultat escompté ou non. En fait, ce sont des paris que l'on fait sur la vie, en espérant y arriver du mieux que l'on puisse. Pour ce faire, il faut être sain d'esprit, exemplaire... Une notion qui peut aussi se discuter d'un point de vue métaphysique. Il faut dans tous les cas être porteur de bien pour la Société, afin de pouvoir s'y intégrer au mieux.

LTC : En plus, avoir reçu une mauvaise éducation ne justifie en rien de ne pas changer d'état d'esprit une fois adulte...

ERC : Tout à fait, d'ailleurs je ne crois pas que les clichés que l'on véhicule sur les enfants maltraités - reproduisant des schémas familiaux violents - aident ces derniers à sortir de leurs problèmes. Bien au contraire, ils ne leurs permettent pas de sortir de la spirale infernale de la violence. Il faudrait mieux valoriser ceux qui refusent cette terrible et horrible oppression. La sensibilité de l'être humain doit lui permettre de tendre vers le meilleur, afin de s'ouvrir sur une vision positivée de la société.

LTC : Vous êtes très motivée par la dénonciation de toutes ces injustices. Est-ce que cela fait appel à votre expérience personnelle et/ou aux témoignages d'autres personnes ?

ERC : Je fais appel à des témoignages et m'intéresse à ce qui se passe dans le monde de nos jours. On a beau parler partout de progrès social, de la place de la femme dans la Société, on se rend compte au final dans le quotidien des femmes, que leur vie de tous les jours n'est pas aussi mirobolante qu'on voudrait nous le laisser entendre. La « Modernité » est un bien grand mot, c'est pourtant le thème de cet Eté du Livre 2010, posant la question « Modernité... et alors ? ». Je dirais tout simplement « chiche à la Modernité ! », à condition qu'elle intègre un réel progrès social pour les femmes...

 

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Photo ci-dessus : © Jean Dorval pour LTC

LTC : Comme vous venez de le préciser si justement, le thème de cet Eté du Livre 2010 est « Modernité... et alors ? ». Quels sont les autres rapports entre les quatre ouvrages que vous avez publiés et cette question complexe ?

ERC : « L'Abécédaire de l'Amour pour Lui » et « L'Abécédaire de l'Amour pour Elle » sont deux livres consacrés, l'un aux hommes et l'autre aux femmes. Cette séparation s'impose, car nous n'avons pas la même manière de raisonner. On ne peut pas parler à l'homme de la même façon qu'on le fait à la femme, surtout du point de vue relationnel.

LTC : Ce n'est pas un peu réducteur comme point de vue, ne serait-il pas mieux de faire un ouvrage permettant le rapprochement des deux parties ?

ERC : Non pas du tout, car comme vous le savez « Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus... » d'après John Gray...

LTC : Ce point de vue est stéréotypé et archiconnu !

ERC : Pour revenir à votre question du début, il y a toujours dans mon œuvre un lien entre tradition et modernité. Je pense qu'il faut nous nourrir du passé pour tendre résolument vers le futur. Le présent n'étant qu'une conjonction de la façon dont on arrive à lier ces deux visions du temps. A ce titre, on peut toujours apprendre du passé. Et justement parce que je suis une femme de mon temps, je sais que l'on ne vit plus la relation amoureuse homme/femme comme à l'époque de nos parents et de nos grands-parents. Désormais, la communication doit être le noyau dur d'une relation aboutie. Quand on est deux, il n'y a pas que le sexe en partage, même si les médias nous rabâche le contraire quotidiennement...

LTC : A ce propos, un des stands de l'Eté du Livre vend un « Dictionnaire des expressions sexuelles »...

ERC : Justement au lieu de nous rabattre les oreilles avec des thématiques aussi réductrices, il vaudrait mieux s'intéresser à la question dans ses aspects les plus intimistes. Non pas pour s'immiscer dans la vie privée des gens, mais plutôt pour révéler l'aspect humain d'une relation amoureuse, née de plusieurs facteurs concordants et qui peuvent être porteurs autant de positif que de négatif. Que l'on se retrouve juste pour passer un bon moment ou pour s'apprécier vraiment, in fine, qu'est-ce que l'on ressent véritablement au bout du compte ? En clair comment faire de ces moments intimes des moments privilégiés. C'est cet aspect là qui m'intéresse de développer.

LTC : Vous préférez que les gens vivent une belle histoire finalement...

ERC : Oui, car je pense que s'il est beau de faire l'Amour, il ne faut pas faire que cela, afin de pouvoir construire une relation durable. C'est notre fragilité humaine que nous mettons ainsi en jeu, nos corps ont leurs limites. Ce partage se doit d'être un instant précieux, relevant pratiquement du mystique. Faire l'Amour doit être un acte extraordinaire, non plus réduit à des moments de performances sportives. On ne fait pas l'Amour pour l'hygiène, on fait l'Amour car l'on partage avec une personne des sentiments. Ce partage de l'intimité doit être inoubliable, exceptionnel. Il ne doit pas s'épuiser dans la durée et doit pouvoir se renouveler comme au premier jour. J'en appelle donc à l'enrichissement de la relation amoureuse, à son nourrissement quotidien et à l'intelligence du cœur. Je pense qu'avant toutes choses le bon sens devrait primer sur l'instinct primaire. La Coucherie devient l'actuel Credo au détriment du sentiment et c'est dommage.

LTC : Mais, vous êtes un peu à rebours de tout ce qui se vit actuellement, vous croyez encore à « l'Amour éternel » ? N'était-ce pas valable à une époque où l'on vivait en moyenne une trentaine d'années ? Aujourd'hui, ne peut-on pas dire, vu l'allongement de la durée de la vie, que l'on vit plusieurs « Amours éternels » ?

ERC : (rires) Votre question est d'autant plus embarrassante que je pense que... quitte à vivre longtemps, autant vivre le mieux possible. Eternel ou pas, on doit essayer de faire en sorte que l'Amour soit porteur de Bien. Donc, la durée n'a pas d'importance, pour peu que la sincérité, le feeling et le respect soient présents. Il faut se sentir véritablement porter l'un vers l'autre en tant que couple. Faire de ces moments, un acte d'une beauté rare (je ne suis pas poétesse par hasard...). Donner du sens à sa vie, fuir la fadeur, la tiédeur, ne pas prendre pour modèles les stéréotypes médiatiques, etc. permet de développer la beauté de deux êtres complémentaires. Là où il y a de l'Amour, il y a forcément de la beauté.

Mais, pour revenir à votre question initiale... et le lien que l'on peut trouver entre mes écrits et la modernité... Dans le roman « Le droit d'aimer, ou un peu d'amour, s'il vous plaît », je parle de la Lorraine d'avant et après la Seconde Guerre Mondiale. Le message que je cherche à y faire passer est celui d'une femme dont le parcours s'appuie sur une histoire familiale douloureuse. Et justement, pour se sortir de ce lourd fardeau, elle doit avancer, seule, mais elle doit avancer pour tenir. Elle va ainsi puiser la force nécessaire à trouver son propre chemin vers le bonheur et elle réussira. Donc, il y a souvent de l'optimisme dans mes écrits. Le lien entre le passé, le présent et l'avenir est souvent présent. Donc, je le répète, je suis d'accord avec la Modernité, tant qu'elle ne tue pas l'Humain qui est en nous. C'est le message fort, le point central, le trait d'union entre tous mes ouvrages.

Pour finir, je vais vous parler de mon roman intitulé « M'aimeras-tu ? L'impérissable quête (volume 1) ». Cette histoire démarre au Ier Siècle, post-Jésus Christ, en prenant naissance dans l'ancienne Judée. Elle parviendra jusqu'à notre époque dans les prochains volumes, en passant d'un continent à l'autre dans un voyage aussi bien géographique que spirituel, mais aussi historique, puisque c'est un récit qui se nourrit de légendes, d'Histoire et d'une très large part de rêve. C'est en fait le début d'une véritable saga...

 

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Photo ci-dessus : ©Jean Dorval pour LTC


LTC : J'ai bien compris que « M'aimeras-tu ? » aura une suite en plusieurs volumes... Avez-vous déjà commencé à les rédiger ?

ERC : C'est vrai que je m'y suis déjà attelé et je vais essayer de ne pas décevoir mes lecteurs. Cela prend du temps et j'espère que d'ici la fin de l'année, voire début 2011, le deuxième volume sera publié.

LTC : Rien d'autre sur le feu ?

ERC : Si, par ailleurs, j'ai un recueil de contes qui est en train de se finaliser, des contes africains puisque je suis originaire du Bénin... J'ai aussi un projet d'Opéra de Baudelaire qui est mon poète préféré. Pour moi, Baudelaire, c'est « THE » Poète ! Il m'a donné l'envie d'écrire par la beauté de ses propos. Dans sa poésie, chaque pied a sa place. On passe d'un alexandrin à la prose toute en finesse. Cela mérite toute notre attention. Les gens ont tendance à se détourner de la poésie, car ils ne rechignent à se frotter à genre littéraire qu'ils estiment complexes... et pourtant. Le texte de cet opéra est déjà en cours de rédaction, charge après à un réalisateur de le mettre en scène.

LTC : Vous n'aimez pas aussi Verlaine qui est né à Metz ?

ERC : Bien sur que si ! C'est un de mes poètes préférés ! Mais, je garde un faible pour Baudelaire, car nous avons la même fibre sensitive. Quand je lis du Baudelaire, je rêve les yeux ouverts J'aurais aimé être une petite souris, à son époque, afin de tenter de voir comment il faisait pour écrire d'aussi belles choses et comprendre ce qu'il vivait à l'instant même où il écrivait. Baudelaire correspond véritablement à ce que je ressens. C'est un peu comme si on s'était toujours connu. Il est éternel au travers ses ouvrages.

LTC : Eurydice vous êtes à la fois éclectique et passionnée. Est-ce bien raisonnable tout cela ?

ERC : (fou rire) Je crois que ce qui plaît aux gens qui découvrent l'auteur que je suis (hors Lorraine bien sûr, car dans la région les gens ont déjà eu l'occasion de m'entendre sur Radio Jérico et de lire à mon propos dans le Républicain Lorrain), c'est justement l'éclectisme et la passion pour ce que je fais. Je n'ai jamais désiré ressembler à une icône people, j'ai mon propre cheminement et je remercie tous ceux qui se reconnaissent dans cette approche.

LTC : Je vous remercie Eurydice pour votre disponibilité, votre sincérité et votre gentillesse.

ERC : C'est moi qui vous remercie.

© Propos recueilles par Jean Dorval pour LTC Lecture, le 04 juin 2010.

« LA TETE EN FRICHE », LE FILM : LE POIDS DES MOTS, LE CHOC GERMAIN !

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Sorti le 02 juin 2010 sur nos écrans, « La Tête En Friche »  (une adaptation du roman de Marie Sabine Roger) est un très beau drame français, réalisé par Jean Becker, d'après le scénario de Jean-Loup Dabadiee. Il dure 01H22. Dans les rôles principaux on trouve l'émouvant Gérard Depardieu (Germain), l'attachante mamie Gisèle Casadesus (Margueritte), Maurane (Maurane), Patrick Bouchitey (Landremont), Jean-François Stévenin (Jojo), François-Xavier Demaison (Gardini), Sophie Guillemin (Annette), Claire Maurier (la mère de Germain), Mélanie Bernier (Stéphanie), Anne Le Guernec (La mère de Germain, jeune), Régis Laspalès (M. Bayle), Jérôme Deschamps (Le Maire), Matthieu Dahan (Julien), Bruno Ricci (Marco), Lyes Salem (Youssef), Jean-Luc Porraz (Le notaire), Gilles Detroit (Dévallée) et Florian Yven (Germain enfant).

 

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Lecture complice, dictionnaire affectif des mots de la Vie...

 

UNE SIMPLE RENCONTRE BOULEVERSE LA VIE DE DEUX ETRES COMPLEXES...

La très belle rencontre entre Germain, un quinqua naïf et quasiment analphabète, et Margueritte, une adorable vieille dame lettrée, fait partie de ces moments forts, immortalisés par le 7ème Art. Au point que ce premier rendez-vous va changer le cours des vies de ces deux Etres de Lumière.

Germain, qui vit dans une caravane, installée au fond du jardin de sa mère, menait jusqu'alors une vie tranquille partagée entre ses potes du bistrot et sa petite amie Annette. Il n'a pas connu son père, et sa mère qui n'a jamais voulu de lui, lui fait payer sa naissance quotidiennement. A l'école primaire, il était la tête de turc de son instituteur, adulte il se retrouve l'objet des moqueries permanentes de copains qui pourtant l'apprécient. Loin d'être un imbécile, ce marginal, cet homme fort en gueule mais qui ne mord pas, poursuit un parcours de vie, à la « Candide » de Voltaire. Philosophe en gestation, il ne lui manque plus qu'un petit coup de pouce pour se révéler au Monde. Et si SA Tête est restée « en friche », c'est que jusqu'à présent personne ne l'a cultivée... Cette rencontre avec Margueritte va chambouler entièrement son existence, opérer « SA » Métamorphose. Même ses pires détracteurs auront du mal à le suivre, tellement il les dépasse... Le détonateur de « SA » Révélation ? La lecture à haute voix par Marguerite d'extraits de romans... Germain en découvrant la magie de la lecture, dont il se croyait, à tort, exclus à tout jamais, ouvre finalement le chakra de son troisième œil.

 

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Germain, un blessé de la Vie au Grand Coeur...


Mais rien n'étant décidément acquis dans cette vie, Margueritte perd progressivement la vue et les rôles se retrouvent inversés. Alors, Germain pour l'Amour de cette prévenante petite grand-mère - qui comme le dit si bien Eddy Mitchell dans une de ses chansons(1) « (...) ressemble à un portrait de Norman Rockwell. Derrière les traits usés on devine qu'elle était belle. Y'a encore dans ses yeux comme une p'tite étincelle, Signe de vie et d'amour, un don tombé de ciel (...) » - va se mettre à son tour à la lecture à haute voix. Touchante symbiose entre deux personnes simples et vraies à conjuguer au fil des pages lues... Voilà une histoire à cueillir au rayon fraîcheur, touchante, souvent très drôle ; une histoire tendre, pleine d'espoir(s), prouvant qu'il est toujours possible d'apprendre et jamais trop tard pour être bien dans ses baskets, surtout quand l'Amour du prochain guide nos pas.

 

© Jean Dorval pour LTC Kinéma, le 06 juin 2010.

 

Infos Plus :

Le site du film http://www.studiocanal.com/tous-nos-films/films-comedie/c...

Notes :

(1) Extrait de la chanson d'Eddy Mitchell « Un Portrait De Norman Rockwell. »

01/06/2010

EXPO LEPOLSK A LA MAISON RABELAIS DE METZ

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Les Amis de la Maison Rabelais vous invitent à l’ouverture de leur saison estivale 2010, pour laquelle sera distribué prochainement un programme complet des manifestations musicales et plastiques prévues. La nouvelle équipe est d’ores et déjà fière de vous annoncer l’exposition de Lepolsk Matuszewski qui se tiendra du vendredi 04 juin au vendredi 18 juin 2010, dans les murs de la Chapelle Saint-Genest, à la jonction de la Jurue et de la rue d’Enfer. L’artiste présentera son travail lors du vernissage qui aura lieu le vendredi 04 juin 2010, à 19h30.


JD pour LTC Arts.

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Association des Amis de la Maison Rabelais

72 en Fournirue – F- 57000 Metz

Tel : Claire Cochenet 06.87.38.20.05


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- LE PORTRAIT DE L'ARTISTE -

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Artiste peintre plasticien né à Metz en 1973, Lepolsk MATUSZEWSKI est passionné par le dessin et la peinture depuis l'âge de 6 ans. Le dessin est déjà une passion dès 1979 (première peinture gestuelle), et consacre la majorité de son enfance à l'illustration et la sculpture, puis s'oriente vers les arts plastiques. En 1992, le peintre met de côté la peinture gestuelle et offre une démarche innovante, à l’antipode de l’art abstrait, baptisé « INNABSTRAIT » et joue avec les densités en combinant, avec des matériaux naturels, une lumière très forte et des ombres très foncées. L’association « Ombre et Lumière » devient indissociable voir énigmatique baptisée Miroirs, Asylum et Ignis Anima. Lepolsk crée la série de tableaux "FUSION" 18 ans plus tard, une rencontre entre la peinture et la matière. L'année 2010 annonce un renouveau, des explosions de couleurs et de matières dont se dégage une forte énergie heurtant la sensibilité des spectateurs tant en expositions qu'en performances publiques.


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"j'essaie de donner un regard différent sur l'art gestuel instinctif appelé "ACTION PAINTING" en ajoutant de nouveaux matériaux. La rencontre entre ma peinture et la matière ... Ma vision sur l'art, tout simplement !"



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INFOS PLUS :


Site Français : http://lepolsk.blog4ever.com

Site Anglais : http://www.artbreak.com/lepolsk

18/05/2010

IMAGINEZ MAINTENANT...

Du 1er au 4 juillet 2010

Dans le contexte d’une ville en mutation, Imaginez maintenant à Metz s’inscrit dans un quartier en plein essor au cœur d’une aventure culturelle nouvelle. Quelques semaines après l’inauguration du Centre Pompidou-Metz, les jeunes créateurs investissent deux quartiers : la ville du début du XXème siècle et un espace en devenir : la ZAC de l’Amphithéâtre actuellement en friche en interrogeant leur potentiel urbanistique et artistique. Le Centre Pompidou-Metz et la gare constituent les pivots de ces deux temps forts de l’urbanisme de la ville. Cette réalité moderne et urbaine devient une occasion unique pour imaginer la ville de demain dans le contexte d’aujourd’hui.


Rendez-vous sur le site internet Imaginez Maintenant pour les dernières actualités !

Source : http://www.centrepompidou-metz.fr/site/?-imaginez-mainten...